Avez-vous déjà marché (nordique ou pas) de nuit en forêt ? Même si on marche comme d’habitude, cheminer dans l’obscurité avec le faisceau de sa lampe frontale comme horizon procure des sensations nouvelles. Cela n’a rien à voir (normal, de nuit !).
En particulier, les bruits sont amplifiés, nouveaux à nos oreilles pour certains. Le houhou du hibou, un battement d’ailes, des craquements sur le bord du chemin… voilà des choses que l’on n’entend pas de jour et qui donnent une autre tonalité à nos sorties. Les grands enfants que nous sommes peuvent ainsi jouer à se faire peur et éprouver un petit frisson à l’occasion.
Sur les terrains vallonnés les montées, moins visibles, semblent plus faciles à négocier. Attention quand même où l’on met les pieds, en particulier dans les descentes et sur les sentiers accidentés.
La prudence engage plutôt à marcher en groupe dans ces conditions, une façon aussi de se rassurer et s’encourager mutuellement. Pour les plus téméraires, une sortie nocturne solitaire renforce encore les sensations éprouvées. Mieux vaut alors partir avec les piles ou la batterie de sa frontale bien chargées. Il est prudent de prévoir aussi une solution de secours pour la lumière, surtout par nuit sans lune. Son téléphone portable est un allié qui peut être utile, au même titre que quand on marche de jour, sous réserve de bénéficier d’un réseau bien sûr.
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