Ce sont des muscles bien utiles au marcheur nordique !
Pour les cuisses, les plus gros sont les quadriceps à l'avant et les ischios-jambiers à l'arrière. Pour les mollets, les jumeaux derrière et le tibial antérieur devant : celui qui fait mal quand on démarre vite sans échauffement (voir douleurs aux jambiers ? et "le truc" pour les éviter). Les muscles du haut du corps, notamment des bras et des épaules, sont eux aussi bien sollicités pour qui marche vraiment nordique (sans donc oublier la propulsion avec les bâtons).
Tous présentent l'avantage de se renforcer grâce à l'entraînement. Des sorties qui les fatiguent quand ils n'y sont pas habitués, leur paraissent "trop faciles" après un montée en charge progressive : même plus mal ! L'entrainement renforce aussi le muscle cardiaque, au profit de tous ses congénères du corps humain : il peut leur envoyer plus de sang pour les alimenter en carburant et les nettoyer de leurs toxines tout en se fatiguant moins.
Et pourtant, il faut faire attention à ne pas trop leur demander, je viens d'en faire la triste expérience. J'ai depuis quelques semaines augmenté à la fois la distance et l'intensité de mes séances, "pour voir" : 3 semaines consécutives avec une longue sortie d'une 30aine de km, plus des sorties intensives avec du fractionné (court et long) et d'autres plus cool en récupération. Pas de souci en marchant, ça passe plutôt facilement, quoique je commençais à avoir les cuisses "un peu raides" (les quadriceps). C'est Le bricolage qui leur a fait le plus mal : une journée passée accroupi et à genoux à poser les lames de ma nouvelle terrasse en bois leur ont fait crier grâce. Elles se sont rappelées à mon bon souvenir lors de la sortie suivante, pourtant tranquille : outch, ça fait mal de se baisser pour ramasser mes bâtons, que j'avais posés par terre pour prendre une photo !
Et ce matin, à l'occasion d'une une nouvelle sortie en mode cool en groupe, voilà une grosse contracture qui me monte dans le mollet, juste après le départ et une toute petite butte. Aïe, ça fait mal mais n'empêche de poursuivre, heureusement. Une fois rentré, à froid, c'est plus délicat : je boitille en allant faire les courses.
La morale de l'histoire :
Il ne faut pas présumer de ses capacités même si on se sent parfaitement bien. Augmenter son volume d'entrainement est bénéfique à condition de le faire progressivement et en restant à l'écoute de son corps. Des périodes de récupération (avec un entrainement allégé ou une vraie petite coupure) sont alors, elles aussi, indispensables pour assimiler les efforts effectués et se régénérer. J'avais prévu de le faire… trop tard !
Ce n'est pas grave pour moi à ce stade mais je vais oublier les séances trop intenses pendant quelques semaines. Heureusement, ma terrasse avec son "bar/cuisine d'été" (genre paillote) est terminée et je viens d'acheter la menthe à planter juste à côté, de façon à ne pas avoir trop à marcher pour préparer les mojitos. Ca tombe bien avec les beaux jours qui s'annoncent.
Comments